lundi 30 juillet 2012

Une lignée ascendante matrilinéaire

Pour un généalogiste, la façon traditionnelle de réaliser une lignée généalogique ascendante consiste à partir de da personne et à remonter l’horloge du temps aussi loin qu’il le peut en suivant le patronyme de ses ancêtres masculins. Donc, la lignée ascendante traditionnelle débute avec moi et remonte jusqu’à Pierre Parent, mon ancêtre en Nouvelle-France. C’est ce qu’on appelle une lignée ascendante patrilinéaire. Comme dans la plupart des cas, la recherche de documents d’archives pour documenter une histoire d’une famille se vit principalement à travers l’histoire de l’homme, ceci explique cette façon de faire en généalogie.

Il existe une autre manière d’entrevoir une lignée ascendante. Du point de vue de la génétique, l’apport du père et de la mère est équivalent. Notre bagage génétique qui fait ce que nous sommes est issu d’un héritage paternel et maternel. À partir de cette constatation, pourquoi ne pas faire sa lignée ascendance matrilinéaire ? Ainsi, en partant de ma personne, je remonte les ans en suivant le nom de famille de ma mère, de ma grand-mère, et ainsi de suite, de génération en génération, aussi loin que mes recherches le permettent. La lignée ascendante généalogique ainsi obtenue est appelée une lignée matrilinéaire. Elle est complètement différente de ma lignée patrilinéaire. Les patronymes de ma lignée ascendante matrilinéaire présentent un autre portrait de mes ancêtres. Par exemple, la profondeur généalogique (le nombre de générations) de ces deux lignées est différente. Dans ma lignée patrilinéaire, je représente la 10e génération et dans la lignée matrilinéaire, la 12e.



Ascendance matrilinéaire de Guy PARENT

Ancêtres en France
Charlotte MAUGIS et Pierre MIVILLE
Brouage, Saintonge

Première génération
Madeleine MIVILLE et Jean CAUCHON
(fils de Jean Cauchon et de Marguerite Cointerel)
Notre-Dame-de-Québec, le 20 novembre 1652

Deuxième génération
Marie Madeleine CAUCHON et Olivier MICHEL dit LETARDIF et TAILLON
(fils de Gilles Michel  et de Barbe Émard)
La Visitation-de-Notre-Dame, Château-Richer, le 24 novembre 1671

Troisième génération
Marie Anne MICHEL et Louis LOISEL
(fils de Jacques Loisel et de Catherine Deloire)
Notre-Dame-de-Québec, le 17 septembre 1704

Quatrième génération
Marie Josephe LOISEL et Joseph BARBEAU
(fils de Jacques Barbeau et de Marie Anne Bisson)
Saint-Charles-Borromée, Charlesbourg, le 7 octobre 1740

Cinquième génération
Anne BARBEAU et Jean Marie PARENT
(fils d’Étienne Parent et de Geneviève Trudel)
La Nativité-de-Notre-Dame, Beauport, le 5 février 1765

Sixième génération
Catherine PARENT et Étienne GRÉGOIRE
(fils d’Étienne Grégoire et de Geneviève Grenier)
Sainte-Marie, Beauce, le 27 juillet 1802

Septième génération
Louise GRÉGOIRE et Michel FONTAINE
(fils de Jean Fontaine et d’Anne Camiré)
Sainte-Marie, Beauce, le 18 janvier 1825

Huitième génération
Rose Delima FONTAINE et Élie MONGRAIN
(fils de Denis Mongrain et d’Agathe Boisvert)
Saint-Stanislas, Champlain, le 26 juin 1860

Neuvième génération
Honora MONGRAIN et Théophile BORDELEAU
(fils de Théophile Bordeleau et de Joséphine Mongrain)
Saint-Séverin, Champlain, le 19 septembre 1893

Dixième génération
Jeanne BORDELEAU et Arthur SANSCHAGRIN
(fils de Victor Sanschagrin et d’Éveline Marchand)
Saint-Stanislas, Champlain, le 10 juillet 1917

Onzième génération
Gisèle SANSCHAGRIN et Donat PARENT
(fils de Philippe Parent et de Mathilde Leduc)
Saint-Séverin, Champlain, le 2 mai 1946

Douzième génération
Guy PARENT

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    En plus, la lignée matrilinéaire est plus sure génétiquement que la lignée patrilinéaire (agnatique). Aussi ne pas confondre lignée matrilinéaire et lignée cognatique.
    Richard Lefrançois,
    SGCE

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