lundi 29 octobre 2012

Fiche familiale de Jacques Parent

Jacques Parent (Pierre Parent et Jeanne Badeau)
n 15; b 25-11-1657, Notre-Dame-de-Québec / d 30; s 31-12-1744, Beauport

m1 Louise Chevalier (René Chevalier et Jeanne Langlois), contrat de mariage du 1-2-1677, notaire Fillion
n 19; b 27-10-1659, Notre-Dame-de-Québec / d 28; s 29-9-1703, Beauport


Jacques Parent s'est marié à trois reprises et ses deux premières épouses lui ont donné 18 enfants.

Enfants du premier mariage


1. René
n vers 1678, Beauport / d 25; s 26-8-1703, Beauport
m 16-11-1699, Beauport

Marie-Madeleine Couros (Cybard Couros et Françoise Goupil)
fille adoptive de Mathieu Lagrange
n 2; b 5-7-1683, Lachine / d -; s 20-9-1757, Notre-Dame-de-Québec


2. Henri
n vers 1679, Beauport / d 31-12-1702; s 1-1-1703, Beauport
       
3. Louise
n 15; b 15-6-1681, Beauport / d 15; s 15-8-1744, L’Ange-Gardien 

m 6-10-1704, Beauport
René Huot (Mathurin Huot et Marie Letarte)
n 29-8; b 1-9-1682, L’Ange-Gardien / d 7; s 8-11-1754, L’Ange-Gardien


4. Marie-Charlotte
n 11; b 11-1-1683, Beauport / d 23; s 24-5-1758, Notre-Dame-de-Québec
m 12-11-1704, Beauport 

René Sasseville (Pierre Sasseville et Marie Seigneur)
n vers 1675 / d 2; s 3-10-1739, Charlesbourg


5. Jacques
n 25; b 25-7-1684, Beauport / d 29; s 30-9-1768, L’Assomption
m 12-6-1718, Notre-Dame-de-Québec

Marie-Madeleine Sasseville (veuve Abel Sagot)
n 27; 30-4-1678, Beauport / d 14; s 15-6-1754, Notre-Dame-de-Québec


6. Marguerite
n 2; b 3-5-1686, Beauport / d - : s 28-9-1689, Notre-Dame-de-Québec
       
7. Marie-Angélique
n  11; b 12-2-1688, Beauport / d 28; s 30-6-1777, Notre-Dame-de-Québec
m1 16-8-1706, Beauport

Germain Langlois (Germain Langlois et Jeanne Chalifou)
n 25; b 25-10-1678, Charlesbourg / d 31; s 31-1-1717, Beauport


m2 5-11-1720, Beauport 

Nicolas Dupont (Guillaume Dupont et Françoise Metayer)
n 28; b 29-5-1700, Notre-Dame-de-Québec / d 24; s 24-3-1747, Contrecoeur


8. Jean
n 13; b 14-12-1689, Beauport / d 1; s 1-5-1704, Beauport
       
9. Marie-Anne
n 8; b 9-5-1691, Beauport / d ?; s ? 

m 28-2-1710, Beauport 
Pierre Huot (Mathurin Huot et Marie Letarte)
n 4; b 4-1-1685, L’Ange-Gardien / d 30-6; s 1-7-1749, L’Ange-Gardien


 10. Michel
n 22; b 22-3-1693, Beauport / d 16; s 17-2-1728, Charlesbourg 

m 9-9-1724, Notre-Dame-de-Québec    
Marguerite Blondeau (Joseph Blondeau et Agnès Giguère)
n 6; b 6-7-1707, Charlesbourg / d 8; s 10-1-1786, L’Assomption

 

11. Louis
n -; b 29-3-1695, Beauport / d 23; s 25-4-1777, Hôpital Général de Québec
m 27-11-1719, Notre-Dame-de-Québec 

Suzanne Blanchon (Étienne Blanchon et Marie-Françoise Cassé)
n 28; b 29-9-1699, Beaumont / d 15; s 17-11-1772, Hôpital Général de Québec


12. François
n 21; b 22-1-1697, Beauport / d 23; s 24-3-1784, Beauport

m1 28-11-1719, Beauport 

Catherine Binet (François Binet et Marie-Françoise Vachon)
n 20; b 20-12-1698, Beauport / d 15; s 16-5 1760, Beaupor
t

m2 7-2-1763, Beauport 

Marie-Anne Lemire (Joseph Lemire et Jeanne Normand)
n 9; b 10-7-1701, Notre-Dame-de-Québec / d 17; s 18-3-1783, Charlesbourg


13. Marie-Benjamin
n 18; b 18-4-1702, Beauport / d 20; s 20-6-1702, Beauport 



m2 Marie Bélanger (Nicolas Bélanger et Marie de Rainville), veuve Ignace Choret
m 9-11-1705 Beauport
n 19; b 21-10-1668, Notre-Dame-de-Québec / d 6; s 7-1-1719, Beauport


Enfants du second mariage
 
1. Simon-Pierre
n 23; b 24-10-1706, Beauport / d 5; s 7-5-1769, Beauport
m1 23-2-1729, Beauport 

Jeanne Bédard (Louis Bédard et Marie-Madeleine Huppé)
n -; b 14-8-1701, Charlesbourg / d 17; s 18-6-1737, Notre-Dame-de-Québec


m2 6-7-1739, Beauport 

Angélique Migneron (Sébastien Migneron et Catherine Huot)
n -; b 10-10-1714, Ste-Foy / d 6; s 7-6-1740, Beauport


m3 3-4-1742, Beauport 

Marie Giroux (Raphaël Giroux et Marie Mailloux)
n ? ; b ? / d 9; s 10-2-1743, Beauport  
 

2. Jacques-Joseph
n 2; b 2-11-1707, Beauport / d 17; s 18-4-1772, Beauport
m 24-10-1740, Beauport 

Marie-Louise Trudel (Philippe Trudel et Catherine Gariépy)
n 6; b 6-10-1713, L’Ange-Gardien / d 23; s 24-10-1749, Beauport


3. Marie-Josephe
n 23; b 23-11-1708, Beauport / d 25; s 26-4-1740, Charlesbourg
m 10-11-1727, Beauport 

Prisque Lessard (Prisque Lessard et Marie Jacob)
n 4; b 4-4-1702, Notre-Dame-de-Québec / d 15; s 16-3-1785, Charlesbourg


4. Anonyme
n 3; b 3-3-1710, Beauport / d 3; s 5-3-1710, Beauport
       
5. Geneviève
n 23; b 23-5-1711, Beauport / d -; s-
m 14-2-1730, Beauport 

Joseph Bussière (Jean Bussière et Ursule Rondeau)
n 17; b 18-5-1705, St-Pierre, île d'Orléans / d 5; s 6-5-1770, St-Henri de Lauzon

 

m3 Marie-Madeleine Huppé (Michel Huppé et Madeleine Roussin), veuve de Louis Bédard,
m 17-8-1719, Charlesbourg
n 8; b 15-1-1665, Notre-Dame-de-Québec / d 22; s 23-3-1735, Hôtel-Dieu de Québec

lundi 22 octobre 2012

Le décès de Claude Parent

Décidément, Claude Parent ne facilite pas la vie des généalogistes. Tout comme c’est le cas pour son acte de baptême et son acte de mariage, on ne connaît pas la date de sa sépulture. Cependant, on peut affirmer qu’il est décédé en 1733 comme le démontre les faits suivants.

Le 22 septembre 1733, le notaire Jean-Baptiste Adhémar prend connaissance d’une procuration de Claude Parent, habitant du fort Condé de Mobile, rédigée le 24 mars précédent. Dans cet acte officiel écrit par le notaire Bernardy de la Nouvelle-Orléans, Claude désigne son frère Joseph – il s’agit de Joseph l’aîné qui demeure à Montréal – comme son procureur. Dans cette requête, on apprend que Claude estime que la succession de ses parents n’est pas encore totalement réglée. Il a bien reçu sa part de la vente de la maison que ses parents possédaient rue Sault-au-Matelot et il souhaite maintenant recevoir sa part des biens des terres familiales situées dans les seigneuries de Notre-Dame-des-Anges et de Beauport. À la réception de cette procuration, Joseph nomme son frère Antoine Parent, procureur fiscal de l’île Jésus, comme son procureur. Antoine ira à Québec et négociera les derniers éléments de la succession avec ses frères et, plus spécialement leur frère Charles car ce dernier est devenu le propriétaire du patrimoine familial.

La Louisiane est loin de Montréal et les délais sont très longs. Enfin, ça ne sera qu’à l’automne 1735, qu’Antoine fait le voyage à Québec pour rencontrer son frère Charles. Le 24 octobre 1735, devant le notaire Pinguet de Vaucour, Antoine et Charles conviennent que « Led Sr Claude Parent peut avoir et prétendre comme héritier pour un Seisième en une habitation dont partie est Scize en lade Seigneurie de notre Dame des Anges et partie en celle de Beauport provenant de La Succession de feu Sr Pierre Parent Pere ». Après avoir réalisé le bilan des comptes reliés à ses propriétés foncières, Charles Parent s’engage à payer à son frère Claude la somme de 182 livres 3 sols et 9 deniers en argent de France avant le mois d’août 1737.

Claude Parent n’aura pas la chance de toucher à cette somme d’argent car il meurt, vraisemblablement, dans les derniers mois de l’année 1733. Il faut bien l’admettre car son épouse Catherine Christophe se remarie le 11 novembre 1734, au fort Condé, à Mobile. On peut supposer quelques mois de veuvage avant que la veuve de Claude Parent prenne mari pour une troisième fois. C’est ainsi qu’on peut supposer que Claude Parent soit décédé en 1733.

Catherine Christophe unit sa destinée à celle de François Allevin, un maître arquebusier. Le troisième mariage de Catherine Christophe est très éphémère ; les registres du fort Condé de Mobile signalent son inhumation le 10 janvier 1735 (2).

Claude Parent et Catherine Christophe n’ont pas eu d’enfants.

lundi 15 octobre 2012

La seigneurie de Notre-Dame-des-Anges en 1678

Sur le site web de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, dans le menu Pistard, on trouve un document qui porte le titre suivant :
Aveu et dénombrement de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges suivant l'ordonnance de Jacques Duchesneau de la Doussinière et d'Ambault, intendant de la Nouvelle-France, comprenant les noms des censitaires et l'emplacement des terres concédées, compilé par Romain Becquet, notaire du roi, devant Claude Dablon, Jésuite - 15 octobre 1678.
Les Jésuites, seigneurs de l’endroit, décrivent minutieusement les biens fonciers de leurs censitaires parmi lesquels on trouve mon ancêtre Pierre Parent. Voici la description de ses biens fonciers.

Par Pierre Parent Quarante huit arpents de terre en trois arpents de front, et Seize arpents de proffondeur, par luy acquis des herittiers de deffunct Jacques Badeau, auquel Ils avoient esté concedez par Contract passé par devant Guillaume Audoüard leur notaire en cette ville le Septiesme avril mil Six cent cinquante et un, et par lequel Il apert les dites terres estre chargez de Soixante Sols en argent et deux chapons vifs de rentes Seigneurialle avec deux deniers de Cens, portant lots et rentes saisines et amendes Suivant la coustume de la prevosté et vicomté de paris, Et d’executter toutes les Clauses et conditions portées par Icelluy
Cy 3# 2d et 2 chs

Plus par le dit Pierre Parent un arpent de terre Scitué proche delles cy dessus, qui luy a esté conceddé par Contract passé par devant Vachon notaire a Beauport le neufviesme mars mil Six cent Soixante huit, par lequel Il apert estre chargé de Cent sols de Cens et rentes, portant lots et rentes saisines & amendes Suivant la dicte coustume, Et d’executter les autres clauses et conditions portées par le dit Contract cy 5#

Pierre Parent est le censitaire d’autres terres mais elles sont situées dans la seigneurie de Beauport et ne font donc pas partie de cet aveu et dénombrement.

Note sur le système monétaire en vigueur en Nouvelle-France
Le symbole # représente le mot livre. Ainsi 5# signifie 5 livres. Ainsi, les cens et rentes de la première terre de Pierre Parent coûte 3# 2d et 2 chs, soit 3 livres 2 deniers et 2 chapons.

La livre est une unité comptable car il n’existe pas de pièces de monnaies ayant cette valeur. 


Les équivalences vont comme suit :


20 sols valent 1 livre
12 deniers valent 1 sol

lundi 8 octobre 2012

Claude Parent, son établissement

Le recensement de la Louisiane de 1721 nous apprend où réside Claude Parent. Il n’habite plus à l’embouchure de la rivière Mobile. Il a remonté la rivière de quelques kilomètres et s’est installé sur une terre située à l’ouest de la rivière Mobile au confluent des rivières Mobile et Chickasaw connu sous le nom de « Village des Fourches ». De plus, le recensement nous informe qu’il est marié, avec deux enfants et qu’il est associé avec un nommé René Andrien dit Pontchateau. Sa maisonnée est aussi composée d’un domestique français, de cinq esclaves indiens et de dix esclaves noirs. La ferme compte également huit bêtes à cornes. En 1721, la grande région de Mobile qui comprend l’île Dauphine et un établissement en amont de la rivière Mobile compte 119 hommes, 96 femmes, 113 enfants, 22 domestiques, 247 esclaves noirs et 110 esclaves indiens (1).

Qui sont ces deux enfants de la famille ce Claude Parent et de Catherine Christophe ? Il est impossible de savoir s’il s’agit des enfants issus du couple Parent-Christophe. Nous savons que Catherine Christophe a donné naissance à des enfants lors de son premier mariage avec René Boyer. Cinq ans plus tard, au recensement de 1726, le recenseur indique toujours la présence de deux enfants dans la maisonnée de Claude Parent mais cette fois, il les qualifie d’orphelins. Faut-il comprendre qu’ils sont orphelins de leur père René Boyer ? Cette hypothèse est vraisemblable. Ceci signifie que Claude Parent n’aurait pas eu de descendant. En tous les cas, il n’y a aucune trace d’un enfant de Claude Parent dans les registres de la région de Mobile et de la Nouvelle-Orléans.

En 1726, Claude Parent est toujours marié à Catherine Christophe et ils ont la charge de deux enfants orphelins. Le cas de ces deux enfants a été discuté précédemment. Ils ne possèdent plus que quatre esclaves noirs et trois esclaves indiens. Leur cheptel compte 30 bêtes à cornes plus un cheval et ils possèdent 50 arpents de terre (2).

En 1726, il est possible de connaître précisément la population de toute la grande région de la Louisiane grâce au recensement qui est réalisé. Le recensement de 1726 est le plus complet pour cette période car il inclut tous les postes français de cette grande région qui va de Mobile à la Nouvelle-Orléans sur la côte du golfe du Mexique en remontant le fleuve Mississipi jusqu’à la région connue sous le nom des Illinois. Au total, on dénombre 1952 personnes de race blanche qualifiées de « Maîtres », 276 engagés, 1540 esclaves noirs et 229 esclaves indiens.

(1) Charles R. Maduell, The census tables for the French colony of Louisiana from 1699 through 1732, Baltimore, Genealogical Publishing Co., Inc, 1972, p. 26.
(2) http://bd.archivescanadafrance.org/acf, « Recensement de la Louisiane de 1726.

lundi 1 octobre 2012

Claude Parent est marié

On ne connaît pas la date exacte du mariage de Claude Parent mais en 1715, il est marié. Le 12 janvier 1715, l’épouse de Claude Parent, qui se nomme Catherine Christophe, accepte d’être la marraine de René, fils de René Boissinot et d’Isabelle Ruelland. Cet acte de baptême spécifie que le parrain est François Dupré et la marraine est Catherine Christophe (elle signe son nom), femme de Claude Parent (1). Ainsi, nous apprenons que Claude Parent est marié. 

Catherine Christophe, l’une des filles à marier arrivées en Louisiane en 1704, qui était devenue veuve à la suite du décès de son époux, René Boyer. L’acte de mariage entre Catherine Christophe et Claude Parent n’apparaît dans le registre paroissial de Mobile.

Rappelons le contexte qui entoure l’arrivée de Catherine Christophe en Louisiane. Au déplaisir des autorités, plusieurs colons du fort Louis de la baie de Mobile fondent des familles avec des Indiennes, principalement de la tribu Choctaw. Pour pallier à cette situation, le gouvernement de France envoie des jeunes filles choisies dans des couvents qui deviendront des filles à marier. En 1704, ces jeunes filles arrivent en Louisiane à bord du Pélican. Sans tarder, elles trouvent toutes un mari. Dans sa lettre du 6 septembre 1704, Bienville écrit : « Monsieur Ducoudray commandant du Pellican est arrivé […] en juillet il nous a remis tous les vivres et munitions dont il estait chargé […] et les vingt sept filles femmes et filles; Touttes les filles se sont mariez peu de temps estre arrivez aux Canadiens, et autres quy sont en estat de les faire subsister […]» (2).

Même si l’acte de mariage est introuvable, nous savons que Catherine Christophe a épousé René Boyer d’après les registres paroissiaux de Mobile de cette période qui signalent sa présence et son statut. Par exemple, le 19 janvier 1707, il y est écrit que Catherine Christophe, épouse de René Boyer, agit comme marraine au baptême de Jean Honoré, fils de Jean-Louis Minuit, maître canonnier, et de Jeanne L’Escrue (3). René Boyer serait décédé après 1711, car le recensement du fort Condé de Mobile de cette année-là signale sa présence.

En 1711, le site de fort Louis subit une importante inondation durant laquelle près des deux tiers des maisons sont envahies par l’eau. Comme celle-ci suit les inondations de 1707 et 1710, les autorités décident qu’ils doivent déplacer le fort et la ville de Mobile. Le site choisi pour la construction de la nouvelle ville correspond à l’emplacement connu sous le nom des Oignonets où demeurent déjà quelques familles de Français. Ces familles sont connues soit celle de Pierre-René Leboeuf qui a épousé une Indienne connue sous le nom de Marguerite, celle de Charles Rochon, celle de Gilbert Dardenne et de son épouse Marguerite Burel et de leurs trois enfants et, finalement, celle de Claude Parent. Bienville fait construire un nouveau fort qu’il nomme fort Condé et le nouveau village de Mobile voit le jour.

Le 12 février 1713, Alexandre Huvé, missionnaire apostolique, baptise Claude, né la nuit précédente, fils de René Lebeuf et de Marguerite Tança, sa femme. Le parrain est Claude Parent, maître taillandier et habitant du nouveau fort, et la marraine, Jeanne, femme de Jean Louis, maître canonnier (4).

(1) Registres paroissiaux de Mobile, Alabama (Microfilms 2047321 et 2047322 Family History catalog. Salt Lake City, Utah;, Church records from Archidiocese of Mobile)
(2) Archives des colonies, Correspondance de Bienville au compte de Pontchartrain, C13A.
(3) Registres paroissiaux de Mobile, Alabama (Microfilms 2047321 et 2047322 Family History catalog. Salt Lake City, Utah;, Church records from Archidiocese of Mobile).
(4) Registres paroissiaux de Mobile, Alabama (Microfilms 2047321 et 2047322 Family History catalog. Salt Lake City, Utah;, Church records from Archidiocese of Mobile).