Le 17 juin 2011, il y a exactement deux ans, débutait l’aventure de ce blogue. Comme je l’ai mentionné à ce moment-là, je voulais écrire sur la généalogie des familles Parent et sur les anecdotes et les petits faits historiques qui émaillent la vie de nos ancêtres. Ainsi, 99 billets ont été publiés une fois par semaine sauf quand je voyageais à l’extérieur du pays.
Depuis le début de la publication des « Carnets généalogiques des familles Parent », les statistiques de fréquentation de mon blogue sont en constante progression. J’ai publié 99 billets et on observe près de 5 200 pages lues. D’aucuns diront que c’est peu comme taux de fréquentation mais comme l’écrivait Jean Rostand en 1965 dans son livre Inquiétudes d’un biologiste : « Un chercheur doit avoir conscience du peu de ce qu’il a trouvé; mais il a le droit d’estimer que ce peu est immense. ». J’ai des lecteurs fidèles.
Les cinq billets les plus lus sont ceux qui concernent le volet généalogique de mon ancêtre Pierre Parent. Ce sont :
La famille de Pierre Parent et de Jeanne Badeau – partie 2 avec 178 visites
Les ancêtres Parent avec 170 visites
Une lignée ascendante matrilinéaire avec 154 visites
Une lignée ascendante patrilinéaire avec 119 visites
Les biens fonciers de l’ancêtre Pierre Parent – partie 1 avec 113 visites
Jusqu’à maintenant, j’ai réussi à maintenir le rythme d’un billet par semaine. Pourrais-je le maintenir ? La tâche sera difficile car le 15 mai dernier, j’ai été élu président de la Société de généalogie de Québec. À travers mes recherches personnelles et mon implication dans la Société de généalogie de Québec, je m’interroge sur la fréquence des publications de mes billets. La cadence d’un billet par semaine est-elle réaliste ? Il s’agit d’un beau défi.
J’espère continuer à alimenter mon blogue de façon régulière.
Généalogiquement vôtre
lundi 17 juin 2013
lundi 10 juin 2013
Pour le confort et les soins à la fin du 17e siècle
Vivre au Canada implique qu’il faille affronter des hivers rigoureux et, pour combattre le froid, il faut se chauffer. Le bois de chauffage occupe une place importante dans les dépenses des maisons. Il est difficile de comparer les prix à travers les ans et même, à l’intérieur d’une même année d’après le livre de comptes du séminaire de Québec qui couvre les années 1688 à 1700.
Pourtant, la dimension de la corde a fait l’objet d’une ordonnance du Conseil souverain le 11 mai 1676; elle mesure huit pieds de longueur et quatre pieds de hauteur et le morceau de bois, une longueur de trois pieds et demi. Malgré cela, une corde de bois se vend dans une fourchette de prix allant de 30 sols en 1688 à 120 sols en 1693. La différence entre les prix des cordes bois peut être reliée au transport qu’elles demandent pour se rendre à destination.
Afin de réaliser une comparaison juste des prix de la corde bois, considérons le cas du bûcheron Jean Baillargeon qui vend des cordes de bois de 1691 à 1699. Au mois de mai 1691, il vend 74 cordes de bois pour une somme de 185 livres ou 50 sols la corde. Jusqu’en 1697, son prix pour une corde de bois ne change pas. En 1698 et 1699, il l’augmente à 55 sols. Selon ces données, on peut conclure que si seul le prix du bois est calculé dans le prix de vente de la corde de bois, que ce prix ne varie pas de 1691 à 1697.
Pour voyager facilement sur la neige, on utilise les raquettes. En 1694, on les vend douze livres et en 1699, à la ferme de Baie Saint-Paul, la paire de raquettes coûte dix livres.
Si la maladie nous frappe, on fait appel au chirurgien Gervais Beaudoin. Parmi les traitements les plus répandus, on connaît la saignée. Pour une saignée, Beaudoin exige une somme d’une livre en 1697 quand il soigne Pierre Michel; il applique le même tarif en 1700 pour Jérémie Auger. Quand il arrache une dent en novembre 1691, le chirurgien réclame la somme d’une livre à Pierre Devanchy.
Pourtant, la dimension de la corde a fait l’objet d’une ordonnance du Conseil souverain le 11 mai 1676; elle mesure huit pieds de longueur et quatre pieds de hauteur et le morceau de bois, une longueur de trois pieds et demi. Malgré cela, une corde de bois se vend dans une fourchette de prix allant de 30 sols en 1688 à 120 sols en 1693. La différence entre les prix des cordes bois peut être reliée au transport qu’elles demandent pour se rendre à destination.
Afin de réaliser une comparaison juste des prix de la corde bois, considérons le cas du bûcheron Jean Baillargeon qui vend des cordes de bois de 1691 à 1699. Au mois de mai 1691, il vend 74 cordes de bois pour une somme de 185 livres ou 50 sols la corde. Jusqu’en 1697, son prix pour une corde de bois ne change pas. En 1698 et 1699, il l’augmente à 55 sols. Selon ces données, on peut conclure que si seul le prix du bois est calculé dans le prix de vente de la corde de bois, que ce prix ne varie pas de 1691 à 1697.
Pour voyager facilement sur la neige, on utilise les raquettes. En 1694, on les vend douze livres et en 1699, à la ferme de Baie Saint-Paul, la paire de raquettes coûte dix livres.
Si la maladie nous frappe, on fait appel au chirurgien Gervais Beaudoin. Parmi les traitements les plus répandus, on connaît la saignée. Pour une saignée, Beaudoin exige une somme d’une livre en 1697 quand il soigne Pierre Michel; il applique le même tarif en 1700 pour Jérémie Auger. Quand il arrache une dent en novembre 1691, le chirurgien réclame la somme d’une livre à Pierre Devanchy.
lundi 3 juin 2013
Prix des outils de travail et des matériaux à la fin du 17e siècle
Dans son grand livre de comptes C4 qui couvre les années 1688 à 1700, le Séminaire de Québec inscrit de nombreux outils de travail, que ce soit pour le travail de la ferme, de la forêt ou des gens de métier. Dans cette liste, on trouve une chaudière, une charrue, une doloire, une faux, une fourche, une hache, une vrille et un vilebrequin. Au mois de mai 1691, une petite chaudière vaut la somme de trois livres et dix sols et, en 1696, une chaudière est évaluée à sept livres et quinze sols. La charrue qu’on envoie à Baie Saint-Paul en 1695 est estimée à onze livres et la paire de rouelles de charrue de Jacques Fortin en 1698, à cinq livres. En octobre 1692, Pierre Tremblay doit une somme de 100 sols pour une doloire. Les faux valent toujours quatre livres tout comme la fourche de fer acquise par le taillandier Jean Filion en mars 1699. On évalue le prix d’une hache à quatre livres et dix sols en 1688 et à six livres dix ans plus tard. Le vilebrequin et la vrille n’apparaissent qu’une seule fois dans les comptes; le premier vaut deux livres en 1690 et la seconde, deux livres et quatre sols en 1695.
En plus des outils de travail, il y a les attelages des animaux et les accessoires pour les moyens de transport. On parle de brides valant six livres et quinze sols, le prix d’une bride avec une selle atteint la somme de 40 livres en 1692 et celui d’un collier à cheval, douze livres. On demande une livre pour un fer à cheval, deux livres pour un joug pour les bœufs, dix sols pour des longes pour les vaches et douze livres pour un van à vanner. Les comptes du Séminaire fournissent un aperçu des coûts des gestes posés par des gens de métier. Par exemple, le maréchal-ferrant Mélaine Bonnet pose des fers à un cheval contre une somme de quatre livres. De plus, les accessoires pour les moyens de transport tels des roues ferrées sont payés 21 livres la paire et des roues de bois, trois livres la paire.
Pour la construction, on utilise des carreaux de verre ou de vitre. Ils coûtent quatre sols le carreau en 1688 et trois sols, en 1690. Jacques Fortin vend des bardeaux et en 1694 et, pour mille bardeaux, il demande un prix de 85 sols.
En plus des outils de travail, il y a les attelages des animaux et les accessoires pour les moyens de transport. On parle de brides valant six livres et quinze sols, le prix d’une bride avec une selle atteint la somme de 40 livres en 1692 et celui d’un collier à cheval, douze livres. On demande une livre pour un fer à cheval, deux livres pour un joug pour les bœufs, dix sols pour des longes pour les vaches et douze livres pour un van à vanner. Les comptes du Séminaire fournissent un aperçu des coûts des gestes posés par des gens de métier. Par exemple, le maréchal-ferrant Mélaine Bonnet pose des fers à un cheval contre une somme de quatre livres. De plus, les accessoires pour les moyens de transport tels des roues ferrées sont payés 21 livres la paire et des roues de bois, trois livres la paire.
Pour la construction, on utilise des carreaux de verre ou de vitre. Ils coûtent quatre sols le carreau en 1688 et trois sols, en 1690. Jacques Fortin vend des bardeaux et en 1694 et, pour mille bardeaux, il demande un prix de 85 sols.
lundi 27 mai 2013
Le prix des animaux à Québec à la fin du 17e siècle
Tous les animaux qui font partie d’une ferme traditionnelle de la vallée du Saint-Laurent apparaissent à un moment ou à un autre dans le livre de comptes C4 du Séminaire de Québec. Cette liste comprend le bœuf, le cheval, la pouliche, la vache, le veau, le cochon, les moutons et les animaux de la basse-cour (oie, poule, coq, chapon, poulet). Les prix des animaux les plus importants sont présentés.
Le prix d’un animal dépend de son état de santé et de sa robustesse. Le prix pour un bœuf démontre cette affirmation. Ainsi, un bœuf pour le travail se négocie au prix de 80 livres en 1688. En 1695, Claude Bouchard doit livrer à Baie Saint-Paul deux bœufs estimés à 160 livres et, en 1697, René Lavoie transporte deux grands bœufs à Saint-Joachim qui sont estimés à 200 livres. Il arrive qu’il s’agisse d’une bête exceptionnelle comme celle qu’acquiert la maison Saint-Michel en 1692 puisqu’on évalue le bœuf à une somme de 165 livres. Les mêmes facteurs sont pris en considération quand il s’agit des vaches, leurs prix vont de 40 à 90 livres. Par contre, le veau se transige toujours au même prix, soit dix livres.
Pendant cette période, le prix d’un cheval varie énormément; on le paie 95 livres en 1688 et 200 livres en 1690. Une pouliche d’un an vaut 45 livres. Il faut souligner que le cheval est encore relativement rare dans la vallée du Saint-Laurent. Selon le recensement de 1681, on dénombre 36 chevaux dans la ville de Québec. Au début du 18e siècle, ce nombre va exploser. Finalement, on vend et achète régulièrement des animaux de la basse-cour. Un cochon coûte une livre et dix sols ou deux livres et un mouton, de cinq à huit livres. On achète également des oies à 40 sols, des outardes à deux livres et des poulets à quinze sols. Le chapon, fréquemment cité, se vend toujours au prix d’une livre.
Le prix d’un animal dépend de son état de santé et de sa robustesse. Le prix pour un bœuf démontre cette affirmation. Ainsi, un bœuf pour le travail se négocie au prix de 80 livres en 1688. En 1695, Claude Bouchard doit livrer à Baie Saint-Paul deux bœufs estimés à 160 livres et, en 1697, René Lavoie transporte deux grands bœufs à Saint-Joachim qui sont estimés à 200 livres. Il arrive qu’il s’agisse d’une bête exceptionnelle comme celle qu’acquiert la maison Saint-Michel en 1692 puisqu’on évalue le bœuf à une somme de 165 livres. Les mêmes facteurs sont pris en considération quand il s’agit des vaches, leurs prix vont de 40 à 90 livres. Par contre, le veau se transige toujours au même prix, soit dix livres.
Pendant cette période, le prix d’un cheval varie énormément; on le paie 95 livres en 1688 et 200 livres en 1690. Une pouliche d’un an vaut 45 livres. Il faut souligner que le cheval est encore relativement rare dans la vallée du Saint-Laurent. Selon le recensement de 1681, on dénombre 36 chevaux dans la ville de Québec. Au début du 18e siècle, ce nombre va exploser. Finalement, on vend et achète régulièrement des animaux de la basse-cour. Un cochon coûte une livre et dix sols ou deux livres et un mouton, de cinq à huit livres. On achète également des oies à 40 sols, des outardes à deux livres et des poulets à quinze sols. Le chapon, fréquemment cité, se vend toujours au prix d’une livre.
lundi 20 mai 2013
Fiche familiale de Charles Parent, fils de Pierre Parent et de Jeanne Badeau
Pierre Parent et Jeanne Badeau ont eu 18 enfants et Charles est le quatorzième.
Charles Parent (Pierre Parent et Jeanne Badeau)
n 13; b 13-11-1676, Québec / d 15; s16-6-1747, Québec
m Marie-Anne Duprac (Jean-Robert Duprac et Marguerite Vachon), 7 janvier 1699, Beauport
n 26; b 28-7-1679, Beauport / d 24; s 24-12-1744, Québec
1. Jean-Marie
n 20; b 20-11-1699, Beauport / d 14; s 15-11-1706, Beauport
2. Antoine
n 29; b 30-1-1701, Beauport / d 9; s 10-11-1774, Charlesbourg
m Marie-Angélique Delaunay (Henri Delaunay et Françoise Avisse)
5 février 1725, Beauport
3. Noël
n 15; b 16-9-1702, Beauport / d 3 ; s 4-2-1732, Château-Richer
4. Charles
n 12; b 12-6-1704, Beauport / d 1-3-1721, Beauport
5. Pierre-Alexis
n 31; b 31-12-1705, Beauport / d 28; s 29-12-1776, Beauport
m Marie-Anne Bélanger (Nicolas Bélanger et Marie Magnan)
15 avril 1733, Beauport
6. Marie-Jeanne
n 13; b 13-3-1707, Beauport / d 29; s 30-3-1715, Beauport
7. Marie-Josephe
n 19; b 20-11-1709, Beauport / d 23; s 23-2-1774, Montmagny
m Charles Vallée (Pierre-Vincent Vallée et Marie-Madeleine Courault)
7 janvier 1731, Beauport
8. Marguerite-Geneviève
n 25; b 25-5-1711, Beauport / d 21; s 22-9-1731, Beauport
m Pierre Bédard (François Bédard et Marie-Madeleine Auclair)
7 janvier 1731, Beauport
9. Jacques
n 1; b 1-5-1713, Beauport / d 9; s 10-6-1796, Beauport
m 1 Marie-Geneviève Vallée (Charles Vallée et Geneviève Marcoux)
27 juillet 1739, Beauport
m 2 Antoinette Camiré (Nicolas Camiré et Julienne Pernay)
13 juillet 1750, Beauport
10. Louis
n 16; b 16-10-1714, Beauport / d 4; s 5-7-1732, Beauport
11. René-François
n 5; b 5-1-1716, Beauport / d 28; s 30-5-1777, Beauport
m Catherine Rochereau (Jean-Baptiste Rochereau et Élisabeth Déry)
24 avril 1741, Beauport
12. Geneviève
n 25; b 26-12-1719, Beauport / d 13; s 14-4-1748, Québec
m Charles Dubeau (Jean Dubeau et Marie Dubois)
9 juin 1738, Québec
Charles Parent (Pierre Parent et Jeanne Badeau)
n 13; b 13-11-1676, Québec / d 15; s16-6-1747, Québec
m Marie-Anne Duprac (Jean-Robert Duprac et Marguerite Vachon), 7 janvier 1699, Beauport
n 26; b 28-7-1679, Beauport / d 24; s 24-12-1744, Québec
1. Jean-Marie
n 20; b 20-11-1699, Beauport / d 14; s 15-11-1706, Beauport
2. Antoine
n 29; b 30-1-1701, Beauport / d 9; s 10-11-1774, Charlesbourg
m Marie-Angélique Delaunay (Henri Delaunay et Françoise Avisse)
5 février 1725, Beauport
3. Noël
n 15; b 16-9-1702, Beauport / d 3 ; s 4-2-1732, Château-Richer
4. Charles
n 12; b 12-6-1704, Beauport / d 1-3-1721, Beauport
5. Pierre-Alexis
n 31; b 31-12-1705, Beauport / d 28; s 29-12-1776, Beauport
m Marie-Anne Bélanger (Nicolas Bélanger et Marie Magnan)
15 avril 1733, Beauport
6. Marie-Jeanne
n 13; b 13-3-1707, Beauport / d 29; s 30-3-1715, Beauport
7. Marie-Josephe
n 19; b 20-11-1709, Beauport / d 23; s 23-2-1774, Montmagny
m Charles Vallée (Pierre-Vincent Vallée et Marie-Madeleine Courault)
7 janvier 1731, Beauport
8. Marguerite-Geneviève
n 25; b 25-5-1711, Beauport / d 21; s 22-9-1731, Beauport
m Pierre Bédard (François Bédard et Marie-Madeleine Auclair)
7 janvier 1731, Beauport
9. Jacques
n 1; b 1-5-1713, Beauport / d 9; s 10-6-1796, Beauport
m 1 Marie-Geneviève Vallée (Charles Vallée et Geneviève Marcoux)
27 juillet 1739, Beauport
m 2 Antoinette Camiré (Nicolas Camiré et Julienne Pernay)
13 juillet 1750, Beauport
10. Louis
n 16; b 16-10-1714, Beauport / d 4; s 5-7-1732, Beauport
11. René-François
n 5; b 5-1-1716, Beauport / d 28; s 30-5-1777, Beauport
m Catherine Rochereau (Jean-Baptiste Rochereau et Élisabeth Déry)
24 avril 1741, Beauport
12. Geneviève
n 25; b 26-12-1719, Beauport / d 13; s 14-4-1748, Québec
m Charles Dubeau (Jean Dubeau et Marie Dubois)
9 juin 1738, Québec
lundi 13 mai 2013
Les prix d’objets domestiques à la fin du 17e siècle à Québec
Le livre de comptes C4 du Séminaire de Québec qui couvre les années 1688 à 1700 fournit une bonne information des objets domestiques utilisés par les habitants de la région de Québec.
Dans cette catégorie, seul le peigne apparaît de façon régulière dans le livre. Il peut être de bois ou de corne. De bois, on le paie huit sols en 1688, 1689 et 1694 et dix sols en 1699; de corne, sa valeur augmente, le plus souvent à dix sols. À une occasion, on le dit d’ivoire et il vaut 25 sols. On mentionne occasionnellement les autres outils ou appareils utilisés dans la maison tels : la cuiller à pot, les écuelles d’étain, le gril et sa crémaillère, la marmite avec ou sans couvercle, la poêle à frire, le poêlon et la terrine. Pour la toilette personnelle, Pierre Provençal achète un rasoir au prix de quatre livres en 1700 et Julien Simon paie neuf livres pour une demi-livre de savon en mars 1700.
Pour son plaisir, l’habitant fait usage de tabac et cet usage est répandu. Vendu surtout à la livre, son prix varie sensiblement au fil des ans et à l’intérieur d’une même année. Doit-on associer cette variation des prix à des qualités différentes de tabac ? On achète du tabac noir et du tabac vert. À plusieurs reprises, on spécifie qu’il s’agit de tabac de La Malbaie. Le tabac se transige à la livre, au quarteron ou en feuilles. En 1698, on demande une somme allant de 40 à 60 sols pour une livre de tabac noir, François Beaucourt a déboursé 43 sols pour le même produit deux ans plus tôt. De 1689 à 1700, le prix d’une livre de tabac noir augmente de 20 à 80 sols. Le tabac vert se vend toujours un peu moins cher. Par exemple, François Beaucourt qui a payé 43 sols pour une livre de tabac noir en 1696, ne paie la livre de tabac vert que 30 sols cette même année.
En dehors de la maison, l’habitant, pour la chasse et pour sa défense, utilise les armes à feu. Il doit donc faire provision de poudre et de plomb. Une livre de poudre se vend deux livres et dix sols en 1692 et, à la fin de la décennie, son prix se stabilise à deux livres. Le prix du plomb suit la même tendance; payé douze sols la livre en 1692, son prix descend à huit ou neuf sols la livres en 1695, 1696 et 1698.
Dans cette catégorie, seul le peigne apparaît de façon régulière dans le livre. Il peut être de bois ou de corne. De bois, on le paie huit sols en 1688, 1689 et 1694 et dix sols en 1699; de corne, sa valeur augmente, le plus souvent à dix sols. À une occasion, on le dit d’ivoire et il vaut 25 sols. On mentionne occasionnellement les autres outils ou appareils utilisés dans la maison tels : la cuiller à pot, les écuelles d’étain, le gril et sa crémaillère, la marmite avec ou sans couvercle, la poêle à frire, le poêlon et la terrine. Pour la toilette personnelle, Pierre Provençal achète un rasoir au prix de quatre livres en 1700 et Julien Simon paie neuf livres pour une demi-livre de savon en mars 1700.
Pour son plaisir, l’habitant fait usage de tabac et cet usage est répandu. Vendu surtout à la livre, son prix varie sensiblement au fil des ans et à l’intérieur d’une même année. Doit-on associer cette variation des prix à des qualités différentes de tabac ? On achète du tabac noir et du tabac vert. À plusieurs reprises, on spécifie qu’il s’agit de tabac de La Malbaie. Le tabac se transige à la livre, au quarteron ou en feuilles. En 1698, on demande une somme allant de 40 à 60 sols pour une livre de tabac noir, François Beaucourt a déboursé 43 sols pour le même produit deux ans plus tôt. De 1689 à 1700, le prix d’une livre de tabac noir augmente de 20 à 80 sols. Le tabac vert se vend toujours un peu moins cher. Par exemple, François Beaucourt qui a payé 43 sols pour une livre de tabac noir en 1696, ne paie la livre de tabac vert que 30 sols cette même année.
En dehors de la maison, l’habitant, pour la chasse et pour sa défense, utilise les armes à feu. Il doit donc faire provision de poudre et de plomb. Une livre de poudre se vend deux livres et dix sols en 1692 et, à la fin de la décennie, son prix se stabilise à deux livres. Le prix du plomb suit la même tendance; payé douze sols la livre en 1692, son prix descend à huit ou neuf sols la livres en 1695, 1696 et 1698.
lundi 6 mai 2013
Prix de vêtements et de tissus à Québec à la fin du 17e siècle
Le livre de comptes 1688-1700 du Séminaire de Québec procure une bonne information de la garde-robe des habitants de la région de Québec. Le capot fait partie de cette liste des vêtements qui sont signalés à plusieurs reprises dans les comptes du séminaire de Québec. La qualité du capot affecte son prix et il en existe de diverses qualités puisqu’on le paie dix livres en 1693 et 48 livres et dix sols en septembre 1691, somme payée par le menuisier Pierre Devanchy pour un capot de ratine dont il a payé « l’étoffe et façon ». En mars 1694, André Tailleur acquiert un capot de bure pour une somme de onze livres; à la fin de l’année 1695, Pierre Perrault doit une somme de seize livres et dix sols pour un capot de mazamet; et en janvier 1696, Richard Savage doit la somme de quinze livres et dix sols pour un capot de tarascon.
Pour fin de comparaison, voici le prix de quelques autres pièces servant à l’habillement. Tout d’abord, les couvre-chefs : le bonnet acheté au mois de juin 1695 chez M. Hazeur par François Galarneau coûte de trois livres et dix sols et, en juin 1696, celui de Louis de Longuefosse dit le Parisien, quatre livres. Le chirurgien Baudoin porte un chapeau qui a coûté la somme de huit livres au mois de novembre 1696 et il s’agit de la seule mention d’un chapeau dans le livre de comptes. Le tapabord, relativement répandu, est payé cinq livres par Joseph Arnois en février 1695, trois livres et quinze sols par Pierre Perrault en décembre 1695 et quatre livres et dix sols par Guillaume Nicolas en novembre 1696. En juin de cette même année, Louis de Longuefosse dit le Parisien doit une somme d’une livre et dix sols pour une ceinture.
Quant à la chemise, son prix oscille entre trois livres et cinq sols en 1695 et quatre livres aussi en 1695 et en 1700. On parle également de chemisettes qui coûtent une fois huit livres en 1698 et une autre fois quatorze livres et dix sols en 1692. On porte aussi le caleçon, évalué à quatre livres et dix sols en 1696.
En plus des vêtements, il se vend des centaines d’aunes de tissus qui seront éventuellement utilisées pour la confection. On achète de la bure, de l’étoffe, du mazamet blanc, brun, gris ou rouge, de la ratine, de la serge de Caen, de la toile de Mesly ou de Chamard et du tarascon.
Pour fin de comparaison, voici le prix de quelques autres pièces servant à l’habillement. Tout d’abord, les couvre-chefs : le bonnet acheté au mois de juin 1695 chez M. Hazeur par François Galarneau coûte de trois livres et dix sols et, en juin 1696, celui de Louis de Longuefosse dit le Parisien, quatre livres. Le chirurgien Baudoin porte un chapeau qui a coûté la somme de huit livres au mois de novembre 1696 et il s’agit de la seule mention d’un chapeau dans le livre de comptes. Le tapabord, relativement répandu, est payé cinq livres par Joseph Arnois en février 1695, trois livres et quinze sols par Pierre Perrault en décembre 1695 et quatre livres et dix sols par Guillaume Nicolas en novembre 1696. En juin de cette même année, Louis de Longuefosse dit le Parisien doit une somme d’une livre et dix sols pour une ceinture.
Quant à la chemise, son prix oscille entre trois livres et cinq sols en 1695 et quatre livres aussi en 1695 et en 1700. On parle également de chemisettes qui coûtent une fois huit livres en 1698 et une autre fois quatorze livres et dix sols en 1692. On porte aussi le caleçon, évalué à quatre livres et dix sols en 1696.
En plus des vêtements, il se vend des centaines d’aunes de tissus qui seront éventuellement utilisées pour la confection. On achète de la bure, de l’étoffe, du mazamet blanc, brun, gris ou rouge, de la ratine, de la serge de Caen, de la toile de Mesly ou de Chamard et du tarascon.
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