On ne peut parler d’alimentation sans toucher aux boissons alcooliques. L’habitant de la Nouvelle-France boit du vin et de l’eau-de-vie et, selon le livre de comptes du Séminaire, il ne s’en prive pas. Les prix du vin et de l’eau-de-vie augmentent graduellement au fil des ans Celui du vin passe de sept sols et six deniers la pinte à huit sols la pinte de 1688 à 1691 pour atteindre vingt sols la pinte en 1699. La pinte d’eau-de-vie coûte toujours plus cher que celle de vin. Payée quinze ou seize sols en 1689 après avoir été payée entre 25 et 45 sols l’année précédente, la pinte d’eau-de-vie atteint un prix de 30 à 35 sols en 1700.
L’eau-de-vie se vend souvent en petites quantités, souvent en chopines et en roquilles, mais elle se vend également en grandes quantités, soit en pots et en barriques. Il en est de même pour le vin avec une exception, on ne le vend pas à la roquille. Il faut ajouter le baril à ces différents contenants. En octobre 1689, Monseigneur de Québec doit une somme de 23 livres et 14 sols pour un baril de vin qui contient 31,5 pots.
Prix des boissons alcooliques en Nouvelle-France pour la période de 1688 à 1700, selon le livre de comptes du Séminaire de Québec.
Année eau-de-vie vin
(sols/pinte) (sols/pinte)
1688 25 à 45 8
1689 15 à 16 8
1690 20 7,5
1691 20 7,5
1692 10
1693 35
1694 32 15
1695 40 15
1696 30 15 à 16
1697 20
1698 30 à 35
1699 20
1700 30 à 35
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